1, quai André Duranton 33350 Castillon la Bataille 06 28 04 79 64 / 05 57 40 23 68 avironcastillon@gmail.com
Depuis 1893
À propos de nous
Il en a coulé de l’eau sous les pontons du Club d'Aviron de Castillon la Bataille...
Créé en 1893, le club affiche toujours ses couleurs en bord de Dordogne, initie et perfectionne des rameurs de tout âge.
Le Rowing Club Castillonnais, est souvent aux avants postes des compétitions nationales et internationales avec notamment 3 titres de champion d’Europe, une médaille Olympique et 22 titres de champions de France.
En 2028, il sera représenté aux JO de Los Angeles avec Téo Rayet.
Il excelle en tant que club d'aviron formateur aux bénéfice des jeunes leur permettant d'acquérir un apprentissage de qualité, leur ouvrant les portes des Pôles espoirs et d’intégrer l’Equipe de France.
Le club d'aviron participe activement au programme "Rame en 5ème" mise en place par la Fédération Française d'Aviron en partenariat avec le ministère de l'éducation nationale, le ministère des sports, la MAIF et l'UNSS afin de développer l'aviron scolaire.
Il accueille également les adultes, les collaborateurs des entreprises, commerces et administrations.
L'aviron est reconnu comme le meilleur sport santé
C'’est un apprentissage basé sur des valeurs de solidarité et d’entraide, d’effort et de bienveillance dans un environnement multiculturel.
L'équipe dirigeante a l'objectif de développer l'accueil des jeunes et des adultes en mettant en place une action de mécénat d'entreprise.
Nous organisons également de nombreux évènements :
La randonnée "La pelle de la Dordogne" .
Descente Canoë
Initiation Aviron
Repas "La Fête aux Quais"
L'équipe
L'association du Club d'Aviron de Castillon la Bataille est une association loi 1901 d'intérêt général. Elle réunit chaque année ses adhérents en assemblée générale.
Elle est dirigée par un comité directeur de six membres qui se réunit régulièrement. Le bureau de l’association est composé du président, du trésorier et du secrétaire de l’association. Les membres du comité directeur s’organisent en commission pour travailler sur les différents aspects de la vie du club : sportif, compétitions, évènements, investissements, mécénat, matériel, sécurité...
Composition du comité directeur saison 2024/2025 :
L'aviron bien plus qu'un sport,
une passion !
Rare sport présent au programme des Jeux depuis la rénovation des JO par Pierre de Coubertin, l’aviron est un des sports les plus complets, tant dans les muscles sollicités que dans les types d’efforts demandés.
Le but est de déplacer des bateaux allant de un à huit rameurs le plus rapidement possible. Pour cela, les rameurs, munis d’une rame (pointe) ou de deux (couple) propulsent le bateau avec les jambes, le dos, puis les bras.
Les embarcations les plus rapides peuvent ainsi atteindre 25km/h. Entre chaque phase de propulsion, la phase de récupération dite de “retour” nécessitera rigueur technique et sens de l’équilibre afin de maintenir au mieux la glisse du bateau.
L’aviron ne se résume pas à la propulsion à la puissance. Le temps d’effort allant de 6 minutes sur 2000m, la distance olympique, à plus de 20min sur les contre la montre hivernaux, l’endurance est un aspect essentiel de l’entrainement des rameurs.
Enfin, la cohésion entre les équipiers est aussi indispensable, le but étant coordonner les mouvement de tout l’équipage, ne faire qu’un et décupler la vitesse donnée à l’embarcation.
Catégories d'âge
La Fédération Française d’Aviron fixe des catégories d’âge ainsi que des compétitions propres à chaque catégorie. Au niveau du club, les entrainements sont adaptés en fonctions des catégories afin des respecter l’évolution corporelle des adolescents.
J12 : jeunes de 10 à 12 ans. Il s’agit ici d’une catégorie de découverte de l’aviron. Les entrainements sont dans la mesure du possible toujours en bateau (sauf conditions météos inadaptées), afin d’apprendre les bases techniques de la navigation. Un entrainement de préparation physique générale (sans poids) peut être ajouté. Pour les plus motivés, un championnat régional est organisé au printemps pour s’initier à la compétition.
J14 : jeunes de 13 à 14 ans. Dans la continuité des J12, les débutants sont les bienvenus. L’objectif reste de s’initier, ou de se perfectionner, afin de se lancer dans la compétition. Un entrainement de préparation physique est ajouté, en vu de l’aboutissement de la saison que sont les championnats de France, fin juin.
J16 : jeunes de 15 à 16 ans. L’ exigence et le niveau d’entrainement s’élèvent. Si, avec de la motivation, il est encore possible de débuter, il faudra s’astreindre de 4 à 5 entrainements hebdomadaires. A une moitié d’entrainements sur l’eau, s’ajoutent des séances de musculation légère (peu de poids, beaucoup de répétitions) afin d’améliorer l’endurance de force. De nouvelles échéances s’ajoutent aux championnats de France, telles que des compétitions indoor durant l’hiver, et des stages et compétitions avec la Ligue Auvergne-Rhône-Alpes pour les meilleurs. La saison se divise ainsi en deux, avec un travail de fond en bateaux courts durant l’hiver, puis la composition des bateaux pour les championnats de France au printemps, faite en fonction des performances hivernales individuelles.
J18 : jeunes à partir de 18 ans. Catégorie séniors, elle se structure de la même manière que le J16. Le travail individuel demandé est néanmoins accru, car la saison hivernale est sanctionnée par les championnats de France bateaux courts, qualificatifs pour les équipes nationales et régionales.
Le bassin de navigation
Au départ du ponton du club situé à côté du pont de pierre de Castillon la Bataille, le bassin d’entraînement nous offre un parcours de 10km jusqu’à Flaujagues…
Venez ramer avec nous sur la Dordogne, plus belle rivière de France, classée réserve mondiale de biosphère par l’UNESCO.
Ce bassin de navigation exceptionnellement préservé vous ravira par sa beauté, son calme et ses qualités idéales pour la pratique de l’aviron.
Consignes de sécurité et de navigation :
- Avant chaque sortie en bateau, il est obligatoire de s'inscrire sur le registre des sorties.
- Les bateaux moteurs sont prioritaires.
- Les embarcations à rames ne doivent jamais circuler au centre de la rivière, sauf pour traverser d'une rive à l'autre.
- Les embarcations à rames doivent circuler entre trois et cinq mètres du bord environ et en respectant le plan de circulation.
- Dans le sens du courant, la circulation s'effectue rive droite, dans le sens inverse du courant, la circulation s'effectue rive gauche.
- Il est strictement interdit de naviguer après l'heure du coucher du soleil.
- Il est strictement interdit de naviguer sans présence de l'équipe d'encadrement, et d'un bateau de sécurité sur le bassin.
Devenir mécène du
Club d'Aviron de Castillon la Bataille
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C’est associer son entreprise avec un Club Sportif implanté localement depuis 130 ans et engagé dans une action sociale et sociétale fédératrice.
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C’est agir pour l’intérêt général de son territoire.
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C’est soutenir une association sportive avec des objectifs forts et ambitieux au
bénéfice des jeunes et des adultes.
Afin de continuer et développer nos actions engagés, depuis 130 ans :
– En poursuivant la transmission des valeurs de l'aviron aux jeunes du territoire :
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Valorisation du mérite.
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Recherche de l'excellence.
– Pour accentuer la mission du rcc en faveur du Sport pour tous :
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En augmentant significativement l'accueil des adultes.
– En ouvrant notre salle de sport à tous les habitants du pays Castillonnais :
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En créant une activité très ludique, l'Avifit.
_ Et dans un deuxième temps, en aménageant :
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L'accès au Sport Handi.
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Et aux personnes en situation de rétablissement suite à des problèmes de santé.
Pour réaliser ces missions, nous avons besoin de votre soutien.
60 % de réduction d'impôt pour les entreprises mécènes soutenant les associations. (*)
(*) Sous réserve des conditions précises, à prendre connaissance sur le site du gouvernement.
Contact mécénat
Jean Chenus
06 28 04 79 64
Une sortie dans le brouillard
Malgré un épais brouillard, nous mettons à l’eau le quatre barré, long et étroit, un profilé bien plus joli que nos yolettes traditionnelles bien ventrues.
Sous la houlette de Jean, le chef de nage de notre embarcation, l’équipage prépare les pelles puis embarque.
Le premier siège lui est réservé, il est responsable de notre navigation et de la sécurité, ce qui implique une étroite surveillance des gestes techniques de chacun des rameurs. Jean a une longue pratique et est un rameur aguerri, sans avoir besoin de se retourner, il sentira si un geste n’est pas à sa place.
Il n’est jamais avare de conseils et répètera autant de fois que nécessaire une explication technique jusqu’à ce que le geste soit maîtrisé.
Derrière lui, au deux, il y a Gaëlle, elle a rejoint notre groupe de rameurs loisirs l’été dernier et sa ramerie n’est pas encore aussi fluide que celle des autres membres de l’équipage.
De ce fait elle est un peu tendue, voire inquiète. Au trois, il y a Pierre, il a lui aussi rejoint notre groupe il n’y a pas très longtemps. Mais ses pratiques sportives intenses et son âge, lui ont permis d’acquérir rapidement la maîtrise suffisante pour se couler facilement dans cet équipage de quatre.
Au quatre, tout au bout du bateau, Annie, une rameuse aguerrie qui n’a plus besoin de conseils. Moi, je suis à la barre, responsable de la trajectoire et contrairement aux rameurs qui tournent le dos à l’avancée du bateau, moi, je vois l’amont de la rivière.
La barre de ce quatre ne répond pas exactement comme celles des yolettes dont j’ai l’habitude et c’est donc une première pour moi et pour les conditions météo aussi. La visibilité est réduite, l’épaisseur du brouillard escamote presque les rives et il fait froid, une vigilance accrue est donc de mise. Mais, je suis aussi à un poste d’observation privilégié, du paysage tout d'abord. Des nappes cotonneuses et mouillées, qui comme nous glissent sur l’eau, au gré des masses d’air, et gomment quasiment les rives. Seuls les gros troncs des arbres sont visibles, la végétation basse, herbes et buissons ont disparu.
Plus de couleurs automnales non plus, tout est gris et noir. Et aussi de la faune aviaire, abondante tout au long du parcours. Les cygnes, comme à leur habitude, sont massés devant le camping, ils nous connaissent et ne bronchent pas à notre passage. Le couple de bernaches qui a élu domicile sur cette partie du bassin depuis quelques mois, leur tient compagnie. Hérons et aigrettes, à leur poste de pêche, n’aiment pas être dérangés et la plus part du temps s’envole à notre arrivée. Les cormorans, perchés plus haut dans les branches, pour faire sécher leur plumage sont plutôt indifférents à notre passage.
Les oiseaux de petite taille, hirondelles et martinets, martin-pêcheurs et autres passereaux sont peu présents en cette saison ou ont déjà migré. Les nappes de brouillard s'effilochent en longs lambeaux dans notre sillage et dans ma tête j’entends Dietrich Fischerdiskau chanter le Roi des Aulnes, der Erlenkönig de Goethe sur un air de Schubert. La plainte de l'enfant ne peut être que : « mein Vater, mein Vater « et pour entendre le galop du cheval il me faut « reitern » qui me donne le bruit des sabots sur le sol gelé. Et le dernier vers, si triste, est toujours « in seinen Armen das Kind war tod « toute cette mélancolie et ces légendes sont là aujourd'hui dans ce gris qui nous enveloppe.
Notre équipage est d'un naturel plutôt silencieux, mais la question : « Mariette tu n'as pas trop froid ?« arrive. Il faut bien que je réponde que non et j'évoque le bonheur de pouvoir observer, le paysage escamoté, les oiseaux, et ce poème qui me trotte dans la tête. C'est à Jean, qui est en face de moi, que je confie tout cela, mais l'équipage entend également. Et Pierre dit « en entendant Mariette, on dirait que Sylvain Tesson est avec nous sur le bateau « . Je suis trop heureuse de ce compliment et ne peux rien ajouter. Nous aimons tous cet auteur et citons quelques un de ses titres. Annie aura le dernier mot en nous disant qu'il lui avait dédicacé « Les Chemins Noirs ». Et le silence s'installe à nouveau , seules les remarques techniques et attentives de Jean le rompent de temps en temps.
Une large courbe et le clocher de Lamothe est en vue, nous avons atteint le but de notre sortie. Nous amorçons un demi-tour tout en croisant nos collègues et nous échangeons des courtoisies avec eux et formulons l'envie d'une éclaircie. Mais le brouillard nous escortera encore sur tout le retour, retour plus rapide, le courant nous porte.
Et tout l'équipage est « chaud » les gestes répétés sont fluides, plus besoin des petits arrêts pour ajuster la position d'une pelle. Petit à petit le brouillard est de moins en moins dense .Les rives reprennent leur aspect normal, les arbustes et les feuillages jaunes sont de plus en plus visibles au fur et à mesure que nous nous rapprochons du ponton d'arrivée.
Et le soleil nous salue quand nous remettons pied à terre.
Mariette